vendredi 4 décembre 2009

Tranches de vie

Du 1er au 31 décembre Laurent HELLER expose ses peintures acryliques sur toile




C’est en 1995 que Heller s’affirme dans un mode d’expression personnel. Il se met alors à dessiner des personnages singuliers au trait rond évoluant dans un décor minimaliste.
Maniant l’humour noir et la provocation, il peaufine lentement et sûrement cet univers extraterrestre en plusieurs années et une centaine de planches de BD et comic-strips.
Ce qui lui vaut rapidement de nombreuses publications dans divers fanzines underground et revues BD.
A partir de 1999, Laurent Heller s’essaie à de nouvelles techniques, comme la sculpture, les moulages en résine, le mobilier, et même le dessin animé. Mais c’est dans l’expérimentation de la peinture acrylique qu’il va trouver l’outil le mieux adapté à son travail et à ses projets artistiques.




Passant progressivement du noir et blanc à la bichromie, puis aux couleurs de plus en plus vives, l’artiste se consacre désormais et depuis plusieurs années exclusivement à la peinture acrylique sur toile. Sans jamais renier l’esprit libertaire (voir libertin) qui habitait ses premières œuvres, Heller aime surprendre.

Dans des images ludiques suspendues dans leur mouvement, l’artiste s’amuse à détourner les codes de la BD, et nous présente un travail en perpétuelle évolution, dans une figuration libre teintée de comics.


Le vernissage




samedi 7 novembre 2009

Mosaïques en bois de bout...

Du 2 au 29 novembre, « Le mur des autres » accueille les mosaïques en bois de bout de Jean-Luc MERIGOT




Dans le même temps, sont également présentées à l’atelier les sculptures de SANTI





Musicien de formation, Jean-Luc MERIGOT mène sa vie avec le bois depuis trente ans.
Dans son travail, il est en harmonie avec ce matériau dont il explore les textures et chromatismes subtils.




Ses mosaïques en bois de bout, ses panneaux lamellés collés, ses boîtes, sont autant de facettes révélatrices de sa sensibilité.



Ni marqueterie, ni sculpture, ni ébénisterie, ses œuvres se démarquent des traditions pour emprunter une voie originale et sincère, en perpétuelle recherche.




À une époque où l’événement prime sur la lente élaboration d’un langage, Jean-Luc MERIGOT fait partie de ces faiseurs d’art qui se confrontent quotidiennement à une matière, en espérant y apporter un peu de leur âme…














Santi quant à lui, nous avoue :
« J'aime à travailler l'acier , tôles ou profilés, au chalumeau découpeur.
Outil puissant qui me permet de creuser, texturer le métal avec une grande douceur, comparable à une gouge taillant le bois .



Couleur naturelle ou patines bronze, bleue, rouille chaque pièce prend alors un caractère particulier.






J'aime redonner vie aux matériaux de récupération que je glane chez les ferrailleurs, sur les chantiers de démolition ou dans des entreprises de constructions métalliques . »


Le vernissage...




vendredi 2 octobre 2009

Points de suspension...

Du 1er au 31 octobre, exposition des œuvres de Véronique DEVIGNON





Véronique Devignon, artiste plasticienne, brodeuse de petits riens, utilise des matériaux chargés de traces, empreints d’usure, pour exprimer la force ou la fragilité du lien.















Elle travaille avec de la ficelle, des tissus, des cailloux, qu’elle accumule en des mises en scène très personnelles.
Son travail véhicule de simples gestes de la vie quotidienne :
ramasser, assembler, lier, nouer, attacher, ficeler, fixer, réparer, rafistoler,
pour créer du lien, broder point à point des petits instants de vie.










Le vernissage




vendredi 4 septembre 2009

DALMAIS

Du 2 au 30 septembre Jean-Jacques Dalmais expose ses œuvres

































« Si je prends le temps de l’observer un espace n’est jamais vierge. Formes ou personnages peuvent apparaître, de manière fortuite au hasard de chemins que je choisis – Territoire d’une carte imaginaire – Il s’agit parfois de supports ayant déjà vécu, bois de placage, papiers divers, tissus d’ameublement… Ils portent les traces de leur vie antérieure.

Un dialogue s’établit alors entre les signes préalables et l’intervention plastique, avec une volonté de ne rien laisser se figer dans un discours préconçu. Une partie se joue entre l’esprit et la trace qui se pose sur le tableau.

Et c’est l’enchaînement des gestes maîtrisés ou regrettés, automatiques ou laborieux, c’est aussi et surtout l’attention aux vides.La part du vide est primordiale, elle préserve l’espace de la respiration, celle de l’œuvre mais aussi celle de l’invité, celui qui regarde.
J’essaie de laisser se libérer en moi une énergie archaïque – l’empreinte de ma relation immédiate au monde celle qui échappe aux labellisations culturelles élimées. »



Connu dans un premier temps pour ses sculptures, Jean-Jacques DALMAIS s’affirme comme un artiste complet développant une démarche affranchie des classifications hâtives pour construire un œuvre probe et cohérente.












Le Vernissage.........................................Jean-Jacques DALMAIS