Du 4 au 30 avril, exposition des peintures de Patricia Perrier Radix et des sculptures de Stéphane Szendy

on ne choisi pas d’être artiste, on le devient en voyageant à contre courant, c’est un voyage intérieur qui fait souvent remonter des vérités, des émotions cachées.
Autodidacte, j’ai pratiqué pendant quelques années l’aquarelle puis l’acrylique et l’huile, matières que je peux "sculpter" sur la toile, du lisse au craquelé, du soyeux au gratté. Je peins essentiellement aux couteaux, pour une pâte plus généreuse, plus tonique.
C'est dans le désordre de mon atelier que s'opère la magie, chaque jour, le bonheur de peindre reste entier, avec ses doutes et ses exaltations... puis vient le moment de montrer à mes toiles le monde du dehors.
Patricia Perrier Radix
Puisant dans les formes brutes de la nature et dans l'immense héritage des objets de l'histoire de l’Art ses sources d'inspiration, Stéphane Szendy sculpte des pièces avec un degré de finition digne d'un joaillier. Sensation du travail bien fait.
Finement ciselées dans différentes essences de bois et divers métaux auxquels il ajoute parfois d'autres matériaux tels que le plexiglas, la pierre ou des cristaux, les créations de Stéphane Szendy sont très stylisées et ne sont pas sans évoquer l'art statuaire de quelques civilisations lointaines.
Ce travail sur la forme s'intègre aussi à un minutieux travail graphique au travers des jeux de stries de couleurs que lui offrent les matériaux utilisés.
Au final, des pièces d'une esthétique sobre, mi totems - mi trophées, qui posent leur silencieuse présence et nous invitent à la sérénité et à la méditation.