vendredi 4 septembre 2009

DALMAIS

Du 2 au 30 septembre Jean-Jacques Dalmais expose ses œuvres

































« Si je prends le temps de l’observer un espace n’est jamais vierge. Formes ou personnages peuvent apparaître, de manière fortuite au hasard de chemins que je choisis – Territoire d’une carte imaginaire – Il s’agit parfois de supports ayant déjà vécu, bois de placage, papiers divers, tissus d’ameublement… Ils portent les traces de leur vie antérieure.

Un dialogue s’établit alors entre les signes préalables et l’intervention plastique, avec une volonté de ne rien laisser se figer dans un discours préconçu. Une partie se joue entre l’esprit et la trace qui se pose sur le tableau.

Et c’est l’enchaînement des gestes maîtrisés ou regrettés, automatiques ou laborieux, c’est aussi et surtout l’attention aux vides.La part du vide est primordiale, elle préserve l’espace de la respiration, celle de l’œuvre mais aussi celle de l’invité, celui qui regarde.
J’essaie de laisser se libérer en moi une énergie archaïque – l’empreinte de ma relation immédiate au monde celle qui échappe aux labellisations culturelles élimées. »



Connu dans un premier temps pour ses sculptures, Jean-Jacques DALMAIS s’affirme comme un artiste complet développant une démarche affranchie des classifications hâtives pour construire un œuvre probe et cohérente.












Le Vernissage.........................................Jean-Jacques DALMAIS






mercredi 2 septembre 2009

Encres & pigments

Du 12 au 31 août exposition des dessins d'Annick Lapchin-Berthoud




Annick LAPCHIN-BERTHOUD pratique le pinceau chinois depuis une douzaine d’années, d’abord dans une approche classique d’inspiration traditionnelle à l’encre sur papiers de Chine, sa technique s’est ouverte à une recherche moderne de l’utilisation de cet outil.
















« L’unique trait de pinceau » devient l’expression de l’indicible.















Son support restant le papier chinois, de l’encre de chine seule sa technique évolue vers encre et pigments, tempera à l’œuf et/ou à la gomme et encres.




Le vernissage




lundi 13 juillet 2009

Mobiles apparents

Du 3 au 30 Juillet, le mur des autres accueille les mobiles de Jacques THIELEN




Jacaranda, Sapucaja, Kuchipal ou encore Brachychiton et Mintola autant de noms d'essences exotiques pour voyager et rêver au gré des ondulations des mobiles de Jacques Thielen.





dimanche 7 juin 2009

Les puzzles dans notre cadre de vie.

Du 3 au 30 juin, exposition des photographies de Kenji KAMIYA



Ses vues abstraites, fascinantes du point de vue esthétique, Kenji KAMIYA les distingue dans ce qui, dans notre cadre de vie, est trop subtil pour que nous y prêtions attention.


L’image qu’il photographie sublime l’objet et nous invite à voir selon un angle nouveau d’une abstraction déroutante. La plupart des personnes qui regardent son travail pour la 1° fois se demandent « Qu’est-ce que c’est ? » « C’est dans quel sens ? »
Puisque la photographie c’est l’art de prendre en photo un objet réel, notre tendance spontanée nous invite à rapporter logiquement ces épures au monde réel que nous pensons connaître. Kamiya, lui essaye de rechercher quelque chose qui va au-delà, les impressions de notre cadre de vie qui font appel à notre âme et à notre subconscient.
Donc, la personne observant ses œuvres peut décider de l’orientation de la photo.
Kamiya se libère des contraintes de la photographie conventionnelle qui met plus l’accent sur les aspects techniques de la manière de photographier un objet. Il préfère un genre de photographie plus libérateur et fascinant mais qui représente un défi esthétique.
Un avocat américain de San Francisco qui en fait la promotion au Etats-Unis, décrit le travail artistique de Kamiya comme témoin de « l’atmosphère d’époque » car ses photos représentent des objets réels d’aujourd’hui vus dans une perspective unique.



Le vernissage...



à droite Kenji KAMIYA

dimanche 10 mai 2009

Eric ALFIERI

Du 4 au 30 mai, Eric Alfieri expose son travail à l'atelier...




Architecte, danseur et plasticien, Eric ALFIERI bâtit des rêves. Son CV est éloquent : interprète au sein de la compagnie du célèbre chorégraphe Jean-Claude Gallota, de 1982 à 1995, il a enchaîné avec dix ans d’architecture pour l’agence Hérault-Arnod, à Grenoble, en parallèle, toujours titillé par la danse il crée le personnage de DD, sorte d’alter ego imaginaire dont il chorégraphie, depuis, trois ans, les aventures.



























Il faudrait l’inventer le mot qui désignera ce créateur aux multiples visages, tant est singulier son domaine d’expression esthétique. Il développe à travers ces formes artistiques, diverses et complémentaires, l’exploration de cette réalité que nous partageons : l’être au monde, et nous en propose sa propre écriture.



Il file indéfiniment la métaphore d’une présence poétique et sensible au monde.


Ainsi les visages, les personnages, sont modelés par le trait ininterrompu dessiné par la main cheminant librement sur la feuille, sans projet préconçu mais avec une grande sûreté d’expression.


Des créatures, animées, tant le trait est vivant, disposées en frise, semblent s’entretenir et s’interroger sur le mystère de l’humain, sur cet autre « Je » caché en lui.
Des figures, en ribambelle disciplinée, évoquent la partition hiéroglyphique d’une écriture intemporelle et précieuse.